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    J'aime ma liberté de penser et d'agir,  
    De refuser le flot de votre bavardage  
    Qui brouillonne l'esprit et donne folle image  
    A l'onde du regard où je baigne un soupir.  
    Je reviendrai vers vous un jour de ciel en gris  
    Pour puiser la richesse à l'or de vos rivages,  
    Désespérer la pluie bue aux vers des naufrages,  
    Vous raconter aussi ce que la vie m'a pris.  
    Vous êtes l'exutoire aux souffrances de l'un,  
    Aux peines et chagrins qui mouillent les visages,  
    Pour l'autre une caresse aux joues bleuies d'orages  
    Mais pour moi un jouet pour les nuits sans matin
     

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    Ô Vous ma récompense autant que ma douleur
    Je vous aime et vous hais ! A vous je m'abandonne
    Me dénude vous charme et en vous je frissonne
    Etonnée de m'offrir ainsi à l'impudeur.

    Vous êtes les non-dits prisonniers de mon coeur
    Que ma bouche ne sait prononcer sans souffrance
    Empêchée par les pleurs à la brûlure intense
    Et les cris intérieurs d'un passé destructeur,

    Les missionnaires blancs de l'âme en voile noir
    En quête d'un tombeau où jeter sa tristesse
    Les débris de chagrin tombés de sa détresse
    Et graver sur la stèle : “Ci-gît mon désespoir”,

    Mais aussi mon exil mon île à coeur ouvert
    Le ciel où je respire et la mer sans naufrage
    Le rêve méthylène aussi bleu qu'un nuage
    Après avoir craché sur le feu de l'enfer.

    Ô Vous ma récompense autant que ma douleur
    Je vous aime et vous hais ! Mes maux je vous les donne
    Faites-en un poème où chaque mot fredonne
    Une chanson de vie d'amour et de douceur.

     


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    Je hante les couloirs de mon désir éteint ;
    Sans amour à aimer, les maux jouent en silence,
    Le cri s'est endormi, peur de la souffrance...
    Je n'ai envie de rien dans l'ennui qui m'étreint.

    Paroles, paroles, apeurez-vous en vain
    Je n'ai rien à écrire encore moins à vous dire
    J'ai enterré les mots que ma pensée expire...
    Je n'ai envie de rien et ma plume s'en plaint.

    Si seulement, j'avais envie d'avoir envie
    De souffler l'étincelle aux cendres de mon âme,
    Qu'elle embrase la mort où le néant se pâme
    Ne serait-ce qu'une heure, une heure d'euphorie,

    A coucher l'infini sur ma page sans vie
    Et faire comme si je ne savais l'absence,
    Le vide plein de rien et surtout d'évidence
    Qu'il me reste une envie, celle que l'on m'oublie.


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