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Par pecheusedereve le 14 Septembre 2008 à 18:49J'aime ma liberté de penser et d'agir,De refuser le flot de votre bavardageQui brouillonne l'esprit et donne folle imageA l'onde du regard où je baigne un soupir.Je reviendrai vers vous un jour de ciel en grisPour puiser la richesse à l'or de vos rivages,Désespérer la pluie bue aux vers des naufrages,Vous raconter aussi ce que la vie m'a pris.Vous êtes l'exutoire aux souffrances de l'un,Aux peines et chagrins qui mouillent les visages,Pour l'autre une caresse aux joues bleuies d'oragesMais pour moi un jouet pour les nuits sans matin
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Par pecheusedereve le 14 Septembre 2008 à 18:33
Ô Vous ma récompense autant que ma douleur
Je vous aime et vous hais ! A vous je m'abandonne
Me dénude vous charme et en vous je frissonne
Etonnée de m'offrir ainsi à l'impudeur.Vous êtes les non-dits prisonniers de mon coeur
Que ma bouche ne sait prononcer sans souffrance
Empêchée par les pleurs à la brûlure intense
Et les cris intérieurs d'un passé destructeur,Les missionnaires blancs de l'âme en voile noir
En quête d'un tombeau où jeter sa tristesse
Les débris de chagrin tombés de sa détresse
Et graver sur la stèle : Ci-gît mon désespoir,Mais aussi mon exil mon île à coeur ouvert
Le ciel où je respire et la mer sans naufrage
Le rêve méthylène aussi bleu qu'un nuage
Après avoir craché sur le feu de l'enfer.Ô Vous ma récompense autant que ma douleur
Je vous aime et vous hais ! Mes maux je vous les donne
Faites-en un poème où chaque mot fredonne
Une chanson de vie d'amour et de douceur.
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Par pecheusedereve le 14 Septembre 2008 à 18:17
Je hante les couloirs de mon désir éteint ;
Sans amour à aimer, les maux jouent en silence,
Le cri s'est endormi, peur de la souffrance...
Je n'ai envie de rien dans l'ennui qui m'étreint.
Paroles, paroles, apeurez-vous en vain
Je n'ai rien à écrire encore moins à vous dire
J'ai enterré les mots que ma pensée expire...
Je n'ai envie de rien et ma plume s'en plaint.
Si seulement, j'avais envie d'avoir envie
De souffler l'étincelle aux cendres de mon âme,
Qu'elle embrase la mort où le néant se pâme
Ne serait-ce qu'une heure, une heure d'euphorie,
A coucher l'infini sur ma page sans vie
Et faire comme si je ne savais l'absence,
Le vide plein de rien et surtout d'évidence
Qu'il me reste une envie, celle que l'on m'oublie.
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