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Par pecheusedereve le 23 Août 2008 à 10:53
Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si douce soit-elle.
Aussi subtil et tendre qu'un doigt amoureux, Qu'elle berce ton coeur et puisse t'apaiser.
Entends-tu les pas de celui qui vient te prendre à terre te jeter, en toi s'épandre.
Ses paroles douces et chaudes à l'instar de ces mains. Glissent sur tes hanches, subliment tes reins.
Son regard perce, le soir, les miroirs de ton âme. Tes plus honteuses pensées, tes désirs, ta flamme.
Sa langue, ne peut point décevoir. Rafraîchissant ta peau, la pointe de tes seins.
Le goût du miel, a celui du sang mélangé.
Ses yeux prennent soudain, l'expression d'une catin jamais rassasiée, dévorée par la faim.
Déposes dans tes fines mains le pouvoir phallique. Les gestes se font divins, les regards diaboliques.
D'une raideur caudale fait léviter ces draps qui se jouent des cambrures, aimant ton corps déguiser, délices.
Ce jardin mystique, où il aime à s'enliser, il glisse sur le chemin de tes cuisses puis pose ses lèvres sur les tiennes.
Sent tes cuisses, autour de sa nuque tressaillir. Voluptés occultes, offrandes outrageuses, hurlement implicites entre effroi et plaisir.
Dominer, se soumettre dans une scène scandaleuse.
Je suis l'enfant choisi, conquit, né sur sa terre promise soumise à mon fouet
qui lacère les chairs perdues s'étant détournées du droit chemin qui est le mien.
Veux-tu encore m'entendre geindre & me plaindre... Paraître et souffrir.
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