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Par pecheusedereve le 7 Septembre 2008 à 21:55
Le mal existe, mais pas sans le bien,
Comme l'ombre existe,
Mais pas sans la lumière.
Alfred de Musset
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Par pecheusedereve le 24 Août 2008 à 13:03
La main qui hésite
Devant cette porte
Mais qu'importe,
C'est l'heure de la visite
L'heure de faire mes preuves
De prouver que je suis digne d'elle
A accepter sa tutelle
En subissant ses épreuves ...<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Selon sa volontéParoles en kalachnikov
J'ôte toutes mes étoffes
Pour lui présenter ma nudité
Puis les rotules malheureuses
Qui partent à la conquête,
Les mains sur la tête,
D'une règle douloureuse.<o:p> </o:p>Ensuite, en signe de soumissionSubir la morsure sensuelle
De pinces bientôt cruelles,
Les porter avec passion
Sans une plainte
Dans l'immobilité
De ma nudité ...<o:p> </o:p>Enfin, la complainteD'une baguetteCinglante
Et brûlante
Alors qu'elle guette
Mes premières larmes ....<o:p> </o:p>Face contre terreDevant ma propriétaire,
Je me rends à ses armes ....
Julien S.L.
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Par pecheusedereve le 24 Août 2008 à 11:51
ICI!
Esclave...
Viens
Sujet de mes sévices
Jouet de tous
Mes sacrifices
Je veux te lacérer
Torturer, te blesser
Et jouir de ton corps
Viens à moi!
Ton inaccessible
Ta cruelle
Celle qui se repait
De la fragilité de ton membre meurtri
Je vais te lacérer
Torturer, te blesser
Et jouir sur ton corps!
J'ai peur
Je tremble
Je t'attends
Attaché
Je suis à ta merci
Tu as troqué tes griffes
Pour ces quelques lanières
Aux pointes acérées
Qui me labourent
En claquements
Brûlants et cinglants
Gémis et hurle!
Que je lacère en souriant
Ta tendre peau d'éphèbe!
Prêtresse et bourreau
Gainée de cuir
Bardée de chaînes
Ta maîtresse, je suis!
Implacable
Impudique
Acharnée
A te faire subir
L'aiguillon du désir!
Viens aux pieds!
Mon servant
Que je te fouette au sang
Et lèche
Lèvres salées
Les plaies sanglantes
De mon esclave consentant.
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Par pecheusedereve le 22 Août 2008 à 23:22
Il n'est aucune sorte de sensation
qui soit plus vive que celle de la douleur...
Ses impressions sont sûres,
elles ne trompent point comme celles du plaisir.
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Par pecheusedereve le 29 Mai 2007 à 11:09La bienheureuse Ludovica Albertoni, dont la statue immortalisée par Bernin en 1674 gît à Rome dans l'église San Francesco a Ripa, ne lasse de me séduire et de m'intriguer. D'un côté, l'explication officielle mettra abondamment en valeur la vie exemplaire de cette femme qui consacra sa vie au secours des pauvres du Trastevere. Toujours selon l'hagiographie officielle, c'est alors qu'elle allait être terrassée par la fièvre qui devait l'emporter en 1533, que Ludovica trouva réconfort dans l'Eucharistie, en attendant impatiemment la mort pour s'unir au Christ. Les convulsions du corps alangui de la sainte sont, toujours selon ces sources, les signes de l'extase qui la gagne au fur et à mesure que s'approche le moment de sa délivrance dans la mort. Ludovica se laisse emporter par la vague de plaisir qui submerge sa douleur. Quant à l'artiste, le Bernin, les critiques mettront sur le compte de l'âge (c'est sa dernière oeuvre), l'expression jugée excessive de pathos. La bouche entrouverte, les yeux clos, plaquant le drapé au bas des côtes avec sa main gauche alors qu'elle se caresse le sein de sa destre, les genoux légèrement desserrés, tout dans sa posture n'est qu'abandon et jouissance. Et comment croire, sous le soleil de Rome, que les traits transfigurés de la sainte désignent l'extase mystique qui illumine, et non pas, plus trivialement, le plaisir qui inonde ? Equivoque sublime où le Très-Haut scelle une alliance inattendue avec sa créature, où le plaisir devient trait d'union entre l'esprit qui reçoit et le corps qui se donne... à moins que ce ne soit l'Esprit qui se donne et le corps qui reçoit. Pour ceux qui aimeraient fréquenter d'autres figures de l'ambiguïté : 1. L'extase de Sainte Thérèse d'Avila, à la chapelle Cornaro, Sainte-Marie de la Victoire, Rome, 1645 (photo ci-dessous). Pour une interpréation sensible et sensuelle, je vous renvoie au très beau texte de Karine Alexandre alias Mademoiselle K, intitulé « Jouissance et Sainteré ».
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