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    C'est vrai. Il y a même souvent, lorsqu'on


     n'ose pas se reconnaître comme telle,


    Maître rêvé, Maître fantasmé.


    Et puis parfois, il y a un vrai Maître enfin trouvé.


    Mais si l'on renverse la formule, s'il y a Maître, c'est qu'il y a soumise.


    Ceux qui, étrangers à ces choses, se diraient « Ils ont de la chance, ces types-là,



     ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent et comme ils veulent à ces nanas-là,



    qui ne demandent que ça » auraient tout faux.



    C'est la soumise qui élit son Maître et elle ne le fait pas



    n'importe comment.



    Elle le fait, puisqu'il s'agit d'un don total, d'un abandon de soi,



    d'un échange de pouvoir, dans la plus parfaite des confiances.



    C'est qu'elle a longtemps cherché ...



    Et la confiance, il ne suffit pas de s'en montrer digne une fois au début.



    Il faut la garder ensuite tout au long du parcours.



    Car c'est bien de parcours qu'il s'agit là.



    Le BDSM est un long chemin à deux qui fonctionne par étapes.



    Et à chaque étape, c'est la confiance de sa soumise


    que le Maître devra mériter...





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  • Des mots, des, images, des sons
    Dans ma tête une chanson.

    Inspiration

    Une chaise, une fille, un garçon
    Un regard, une demande de pardon

    Confusion

    Mademoiselle, prenez positon
    En travers de mon pantalon.

    Punition

    Quelques claques sur le jupon
    Et soudain plus de protection.

    Emotion

    Une fessée sans déraison,
    Avec ardeur et passion.

    Application

    Une chaleur à profusion
    Puis des caresses à foison.

    C'est si bon.





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  • L'art le plus complet s'appelle érotisme


    Car il fait appel aux cinq sens


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    Voici un film culte dans le monde BDSM, de Steven Shainberg, avec James Spader (E. Edward Grey), Maggie Gyllenhaal (Lee Holloway) ...




    Lee Holloway, jeune femme psychologiquement fragile, est engagée comme secrétaire par l'avocat E. Edward Grey. Si son travail est au début des plus banals, leur relation évolue rapidement vers un complexe rapport de domination / soumission ... Il permet de voir également la difficulté du Dominant à exceller dans son art.




    Voici un site où vous trouverez des informations sur ce film :  http://www.metrofilms.com/lasecretaire/




    Lee sort de l'hôpital psychiatrique, où elle se sentait en sécurité, pour retrouver une famille rongée par l'alcoolisme du père. Continuant à se mutiler en cachette, elle réussit cependant à obtenir un diplôme de secrétaire et à se faire engager par un avocat, qui va lui faire découvrir de nouveaux plaisirs...




    MASTER AND SERVANT







    Surprenant et drôle, voici les qualificatifs qui décrivent ce film pourtant a priori dramatique et voyeuriste. Une jeune femme dépressive vivant recluse dans son monde de souffrances découvrant les plaisirs du sado-masochisme, cela pouvait prêter lieu à une quelconque exploitation sordide. Or, loin de toute vulgarité, l'histoire est finalement légère et amusante, expédiant rapidement chaque passage plus sérieux. Punition, récompense, désir, humiliation, tout n'est que jeu sexuel mais le métrage sait rester très soft. L'initiation de la jeune Miss Holloway (au nom de famille si bien choisi) rappelle quelque peu le livre autobiographique de Vanessa Duriès, Le Lien. Celui-ci narrait en effet le parcours d'une jeune femme des rangs de la fac jusqu'aux caves de torture. Mais ici la déviance sexuelle SM est traitée comme une petite curiosité, un petit piment de la vie, et non comme une perversion barbare.

    I'M A SLAVE FOR YOU





     


    Tandis que James Spader revient après avoir accumulé les rôles alimentaires depuis Crash, en 1996, où il fantasmait sur les accidents de voitures et autres cicatrices, Maggie Gyllenhaal crève l'écran avec sa jolie frimousse si inappropriée à un tel personnage. Justement, elle incarne à merveille cette rebelle dans l'âme, paumée qui se découvre littéralement sous toutes les coutures pour devenir avec plaisir une secrétaire soumise. Multi-récompensée de plusieurs prix d'interprétation, elle empêche le film de tomber dans le pathos excessif et vole de scène en scène telle une chenille devenant papillon. L'œuvre entière (à la base une nouvelle puis un court métrage) a aussi gagné quelques prix, entre autres aux festivals de Sundance et de Deauville, mais est victime d'un trop singulier point de départ. Car comment finir un scénario décrivant une progression vers un nouveau mode de vie, de sexualité, sans retour en arrière possible? Le dénouement s'avère donc plutôt conventionnel et déjà vu, si ce n'est quelques détails dus à la relation particulière entre la secrétaire et son patron, et malheureusement décevant.




    Marlène Weil




    Quelques photos du film pour vous mettre en appétit :












           








     




     


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