• Vénération

     

    Les lèvres qui effleurent
    Délicatement le cuir vernis,
    La bouche qui s'ouvre comme une fleur
    Pour embrasser un talon infini
    Et la langue qui glisse
    Sur la semelle cambrée
    A l'aspect trop lisse
    Léchant chaque centimètre carré
    Et qui s'attarde sur la peau
    Passant entre les orteils
    Sans repos
    Sur les ongles vermeils

    Et le talon, phallus factice
    Fin et long comme le vice
    Qui s'immisce
    En mon orifice

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /> 

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :