• C'était chez les Grecs un usage
    Que sur la mer tous voyageurs
    Menaient avec eux en voyage
    Singes et Chiens de Bateleurs.
    Un Navire en cet équipage
    Non loin d'Athènes fit naufrage,
    Sans les Dauphins tout eût péri.
    Cet animal est fort ami
    De notre espèce : en son histoire
    Pline le dit, il le faut croire.
    Il sauva donc tout ce qu'il put.
    Même un Singe en cette occurrence,
    Profitant de la ressemblance,
    Lui pensa devoir son salut.
    Un Dauphin le prit pour un homme,
    Et sur son dos le fit asseoir
    Si gravement qu'on eût cru voir
    Ce chanteur que tant on renomme.
    Le Dauphin l'allait mettre à bord,
    Quand, par hasard, il lui demande :
    "Etes-vous d'Athènes la grande ?
    - Oui, dit l'autre ; on m'y connaît fort :
    S'il vous y survient quelque affaire,
    Employez-moi ; car mes parents
    Y tiennent tous les premiers rangs :
    Un mien cousin est Juge-Maire. "
    Le Dauphin dit : "Bien grand merci :
    Et le Pirée a part aussi
    A l'honneur de votre présence ?
    Vous le voyez souvent ? je pense.
    - Tous les jours : il est mon ami,
    C'est une vieille connaissance."
    Notre Magot prit, pour ce coup,
    Le nom d'un port pour un nom d'homme.
    De telles gens il est beaucoup
    Qui prendraient Vaugirard pour Rome,
    Et qui, caquetants au plus dru,
    Parlent de tout, et n'ont rien vu.
    Le Dauphin rit, tourne la tête,
    Et, le Magot considéré,
    Il s'aperçoit qu'il n'a tiré
    Du fond des eaux rien qu'une bête.
    Il l'y replonge, et va trouver
    Quelque homme afin de le sauver.

    Jean de la fontaine


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  •  

                                

    Viens avec moi et donne moi ta confiance.

    Je n’ai pas de promesses ni de certitude,

    Mais ce chemin parsemé d’ordre, de  rectitude

    T’aidera à mieux te connaître, prends en conscience. Au bord du gouffre du destin, l’esprit serein,

    Je te dirai les mots qui rassurent, encouragent,

    Alors tu sauteras, guidé par un vieux sage

    Tu t’abandonneras et ne seras plus rien !

    Ton corps n’existe plus, ton esprit m’appartient

    J’attache, ordonne, cravache, brûle, fouette et puis

    Je deviens ta lumière là où plus rien  ne luit

    Dans les fonds insondables de tous ces jeux païens. Enfin, plus fort que la jouissance et le plaisir,

    Tu apprendras vraiment ce qu’abandon veut dire

    Laissant voguer l’esprit au gré de mes envies

    M’offrant ton corps, comme instrument de mes folies.

    ( http://www.blogg.org/blog-8089-offset-35.html )


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  • Apprivoise-moi, je t'en prie.



    On ne connaît que ce qu'on apprivoise.
    Les hommes ne s'attardent plus quand ils se croisent.
    Ils achètent des choses toutes faites.
    Mais comme il n'existe pas d'amitié toute prête,
    alors les hommes n'ont pas d'amis.
    Apprivoise-moi, je t'en prie, si tu as besoin d'un ami.
    Et jusqu'à ma dernière seconde, tu resteras unique au monde




    Tame me, please.



    One knows only what one tames.
    Men do not take the time any more when they cross.
    They buy already made things.
    But as there is not already made friendship,
    then the men do not have friends.
    Tame me, please, I pray you that, if you really need a friend.
    And till the end of my world, you'll remain single in the world! 




    Per favore... addomesticami.



    Non ci conoscono che le cose che si addomesticano.
    Gli uomini non hanno piu' tempo per conoscere nulla.
    Comprano dai mercanti le cose gia' fatte.
    Ma siccome non esistono mercanti di amici, gli uomini non hanno piu' amici.
    addomesticami, se tu vuoi amici ! E fino mia ultima seconda, unico al mondo tu sarà.
     
    Por favor... domestícame.
    Sólo se conocen bien las cosas que se domestican.
    Los hombres ya no fienen tiempo de conocer nada.


    Lo compran todo hecho en las tiendas.

    Y como no hay tiendas donde vendan amigos, Los hombres no tienen ya amigos.

    ¡Si quieres un amigo, domestícame! Y fino mi ultima seconda unico al mundo tu seras



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  • Les femmes ont la fâcheuse habilité à pouvoir donner leur corps


    sans donner leur esprit. J'ai donc pris son esprit. 


    Et j'attends maintenant qu'elle reprenne ses sens

    pour que je puisse user de ce que je viens de conquérir.

     


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  • Ici nous y parlerons de BDSM, terra incognito où se mêlent les
    jeux de l'esprit et du corps. Terre mythique et sulfureuse donc
    l'accès était autrefois réservé à un cercle fermé d'initiés que
    les bien-pensants qualifient de pervers, aujourd'hui Internet t'en
    entrouvre les portes.

    Le BDSM, c'est toute une philosophie, un art de vivre...
    Certains s'inclinent, d'autres dominent, on y frappe ou endure,
    l'une sert, l'autre rêve d'humiliation...

    Exhibition, dilatation, jouissances et larmes...
    la douleur y est don, mais aussi plaisir, les liens n'y sont pas
    que physiques, échanges de pouvoir consentis,
    chacun y trouve sa part, chacun y partage son meilleur...




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