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    Laissez fondre sur ma peau ce glaçon


    Jusqu'à me donner des frissons


    Promenez le dans chaque recoin de mon corps


    Sur mes jambes, mon ventre, mes seins, ma peau


    Regardez mes seins durcir sous le froid


    Et mes tétons se dresser pour vous


    Mon corps en manque


    Qui n'attends que d'être pris par vous



     


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    Apporte moi ta saveur à la bouche,
    Donne - moi ta langue,
    Et danse avec moi...
    Ton corps est ma limite,
    Je suis aveuglé par toi,
    Et je délire avec ce que je ne vois pas...
    Tu vas être prisonnier,
    Attaché, sucé, léché,
    Barbouillé de nourriture


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    Convoitez mon corps
    Embrassez ma bouche


    Parcourez toutes mes facettes
    Jusqu' au plus profond de mes secrets
    Arrachez moi l'âme


    Emmènez moi à la jouissance


    Emmenez moi outre
    L´interdit
    Et à l'inconnu
    Faite moi- perdre mes limites


     


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  • Dans le conte de Perrault, le mari devient un prince ayant marié une bergère. L'homme est affligé de mélancolie et produit quantité de bile noire, qui lui remonte à la gorge sitôt qu'il serait prêt à reconnaître enfin qu'il partage sa vie avec la plus exquise des femmes. La pauvre femme fait contre mauvaise fortune bon coeur et reste fidèle à son époux, malgré tous les maux que celui-ci lui fait subir. Et finalement, le prince se déclare satisfait de la conduite de son épouse, marie sa fille à l'homme de son choix et tout rentre dans l'ordre. Femme honnête n'est pas rancunière.



    Un conte cruel, purement Sado/Masochiste dans lequel la victime est consentante.. Boccace le reprenait pour en faire une nouvelle dans son Decameron.... Bref un  conte pour les grands, même l'inceste est suggéré..



     A tout moment, en toutes occasions, elle doit lui rester soumise :







    « Daignez, bergère, y consentir,
    C'est là tout ce qui reste à faire.
    Mais afin qu'entre nous une solide paix
    Éternellement se maintienne,
    Il faudrait me jurer que vous n'aurez jamais
    D'autre volonté que la mienne. »







     







    «Je le jure, dit-elle, et je vous le promets;
    Si j'avais épousé le moindre du village,
    J'obéirais, son joug me serait doux;
    Hélas! combien donc davantage,
    Si je viens à trouver en vous
    Et mon seigneur et mon époux.»



     



    « Il me choisit comme un enfant qu'il aime,
    Et s'applique à me corriger. »

    Aimons donc sa rigueur utilement cruelle,
    On n'est heureux qu'autant qu'on a souffert, »



     



    «Vous êtes mon époux, mon seigneur et mon maître
    (Dit-elle en soupirant, prête à s'évanouir),
    Et quelque affreux que soit ce que je viens d'ouïr,
    Je saurai vous faire connaître
    Que rien ne m'est si cher que de vous obéir.»







    « Et je vivrai contente en mon triste séjour,
    Sans que jamais le temps altère
    Ni mon humble respect, ni mon fidèle amour.»


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