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    J'aimerais m'allonger près de vous,
    Poser encore une fois ma main sur vos doigts,
    Etre autorisée à les caresser librement
    Comme je le faisais avant.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    Vous regardez mangeant,
    Revoir vos yeux ,
    Sentir sur moi posé tel un drapé velouté
    Votre regard frais et saisissant.

    Vous touchez même s'il ne le faut pas,
    Vous effleurez afin de ne pas vous choquez,
    Et me faire appeler pour entendre :
    Si joliment prononcé mon nom

     


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    Moi
    La panthère
    Ivre de tes odeurs

    Je te hume et renifle
    Féroce
    Carnassière et rebelle
    Te lacérer
    Dépecer tes chairs
    Me repaître du sang de ton torse
    J'aime
    Quand elle plante
    Ses ongles
    Dans mes flancs
    Jouir jusqu'à la démesure
    A me planter en toi
    Crocs et griffes
    Je te bois et te lape
    Suspendue
    A tes gémissements
    Te faire hurler
    Sous mes caresses
    Animale, bestiale et cruelle
    J'aime
    Quand elle
    Me laboure ...
    Te déchirer à l'extrême
    Infiniment
    Sans jamais être repue
    Et en vouloir encore
    Et encore
    Toujours plus
    Toujours faim
    A te violer
    Déchiqueter jusqu'à ton âme
    Et t'envahir de moi
    J'aime
    Etre sa proie
    Te dévorer
    Avec avidité

    M'endormir et renaître
    Près de toi.

     

    un poème de Marion Lubreac et Julien S.L


     

     


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    Aucun bruit
    Si ce n'est celui
    Du léger cliquetis
    En catimini
    Des quelques notes
    De mes menottes
    Avec en écho
    Ses talons hauts
    Dont les claquements
    Répondent à mes gémissements,
    Aux sifflements
    Brûlants
    De son fouet
    Qui vient me tatouer.
    Mes yeux ont beau supplier
    Elle continue à me supplicier
    La douleur hurle en silence
    Des ces pinces qui m'élancent ...
    Je me perds dans ses yeux
    Le regard anxieux
    Face aux éclairs malicieux
    Comme facétieux
    De ses pupilles
    Qui brillent
    D'un charme délicieux
    Bien que silencieux ...
    Pas une parole, pas un mot
    Selon ces maux
    Qu'elle m'inflige
    & qui m'affligent
    Je ne peux que voir,
    Il me faut prévoir
    Ses moindres désir,
    Lire son plaisir
    Dans la courbure d'un sourcils
    Etre docile
    & aux abois
    Devant ses claquements de doigts ...

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    Une brillante grâce
    Vos traits sont embellis,
    Et votre teint efface
    Les roses et le lys
    De nos jeunes Philis;
    L'esprit, l'air agréable,
    Et la taille admirable
    En vous se trouvent joints;
    Après cela, Marquise,
    Ne soyez point surprise,
    Si je vous rends des soins,
    L'on en rendrait à moins.
     

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